3ème partie de notre voyage : Sur la route des surfeurs...

Publié le 20 novembre 2010 par castors73.over-blog.com

Samedi 13 novembre

Photos-pour-articles 2757 [Résolution de l'écran]

Il fait beau, pêche sur le « pier » de Hervay bay, sans plus de succès : la boite de vers vaut 10 dollars, et même pas un goujon !!! On retourne faire quelques courses plus sympathiques : des crevettes crues et des poulpes à faire griller ! Donc, on se trouve une aire de pique nique au bord de la mer, pas dur à Hervay bay, la plage de 12 km est bordée tout du long par un parc aménagé... Donc, super repas, pour une fois, il faut le signaler : crevettes grillées, tomates et olives grecques , ananas frai, et un bon vin blanc ! Puis on va sur la plage surveillée pour se baigner : on rentre toujours sans difficulté, même si les nuages sont arrivés. Et les toilettes aménagées ont même des douches chaudes . On reprend la route vers Maryborough, où on s’arrête pour une séance Mac DO. Belle petite ville, bien siècle dernier avec ses façades colorées à fronton, d’un seul étage, son hôtel très far west... Et en « banlieue » les maisons individuelles style colonial, balcons et terrasses de bois ouvragées ...Puis une route presque en ligne droite pour rejoindre Rainbowbeach : on traverse sur près de 80 km des plantations de pins. Il y en a de tous les âges, du petit replant au fut de 7 ou 8 mètres de haut ! Puis la route monte et descend sur des dunes de sable blanc couvertes d’eucalyptus. Aucun village sur ces 100 km, une très belle route. Nous arrivons à Rainbowbeach juste à temps pour le coucher de soleil ! En effet, nous montons par un chemin forestier au sommet d’une dune de 120 mètres de haut, à pis sur la mer et de l’autre coté sur une forêt CARLO SANDBLOW : très joli, et le soleil est du plus bel effet. Beaucoup de jeunes sont là et on ne peut résister à la tentation d’un beau jump : bien réussi !puis on descend un peu coté mer dans le sable : des sables de toutes les couleurs se mélangent : du blanc le plus pur au noir, en passant par des marrons chauds et des ocres lumineux : magnifique ! Tous ces sables se mélangent comme des glaces chocolat, café, citron, etc. qui fondraient ! Et en plus, c’est gratuit ! Mais la nuit arrive et il faut remonter la dune et trouver de l’essence et un camping : on ne trouvera ni l’un ni l’autre, tout est fermé ! On s’installe donc sur une aire de pique nique pour manger et sur le parking en bord de mer pour dormir !

Dimanche 14 novembre

Et du coup, lever 6 heures ! Un autre beau coin à pique nique pour le petit déjeuner face à la mer, il y a même des douches ! Et nous retournons sur la dune au lever du soleil, juste après une averse et après avoir fait le plein ! Et re-balade sur cette belle dune, où je ramasse du sable dans un petit pot en faisant des couches ! Pourvu que ça tienne jusqu’à la maison ! Vraiment un très bel endroit ! Nous quittons le site avant une deuxième averse, vraiment de la chance ce matin ! Nous reprenons la route dans la forêt, une vraie route Finlandaise, les bas-côtés sont larges et remplis de fleurs jaunes ! On s’attendrait presque à voir un ours brouter !!! Cette forêt est traversée par un chemin de grande randonnée de plus de 80 km qui sillonne forêts et dunes ! Ce doit être sympa mais il ne doit y avoir ni eau, ni village et donc il faut tout porter ! On arrive à Noosa en milieu de matinée : c’est la station balnéaire la mieux cotée par les habitants du Queensland. Sur une presqu’ile au nord de la ville, il y a un parc national avec plein de sentiers : nous choisissons le sentier de bord de mer, une cote rocheuses où viennent exploser les rouleaux, et où les surfeurs sont en rang serrés ! De très jolis points de vue dans les eucalyptus et les pandanus. Et en revenant sur nos pas, nous avons la chance de voir, ENFIN, et à deux reprises, UN KOALA ! un vrai, un sauvage, un dans son habitat naturel de grands eucalyptus : ils roupillent tous les deux, donc pas la peine de faire beaucoup de photos. On s’installe sur un bel espace de raps pour griller nos poulpes puis sur nos fauteuils face à la mer pour regarder surfer ! Nous sommes sous un arbre, et tout à coup, un très gros goanna descend du tronc à 2 pas de nous ! C’et le signal du départ ! Trop de monde sur la plage surveillée sur l’océan, il y a aussi de belles plages sur la rivière, mais on est dimanche et les parkings sont pris d’assaut. Nous poursuivons la route pour trouver sur la cote un dernier camping sur la mer. La cote est vraiment touristique, de grand immeubles, du monde... On avait un peu perdu l’habitude. Donc arrêt à Maroochidore, au camping Sea breeze, notre emplacement est au bord de la mer. Nous allons nous baigner sur la plage un peu plus loin, ou du moins nous faire chahuter par les rouleaux : je me fais emporter 2 fois où je bois la tasse ! donc sortie assez rapide ; Pas le temps de nager entre 2 rouleaux, il y a des trous... Un peu impressionnant. Mario essaie d’user ses derniers vers en lançant du bord, mais rien à faire, il ne nous aura pas nourris sur ce voyage !!!

Lundi 15 novembre

Et voilà, c'est fini pour le Hippie... On l'a bien aimé finalement !!!

Et c’est notre dernier matin dans notre petit camion. Je commence les rangements et un peu de ménage dans la « cuisine » pendant que Mario dort. Les hommes vont sur la plage avec leur mug de café, avant de partir au boulot. Les arbres sont pleins de loriquets multicolores. Nos finissons de ranger et de nettoyer vers 9 heures, ce sera le seul ménage dans cette petite maison depuis le départ, mais il faut dire qu’on n’avait pas à y entrer, sauf pour dormir...On prend la route de la côte ( en fait plutôt dans la zone artisanale et commerciale, donc pas terrible) pour rejoindre Calundra et une aire de pique-nique conseillée par Lorraine : un bel endroit ombragé au bord d’une jolie plage un peu protégée des rouleaux, où les familles peuvent se baigner tranquillement. Mais les rouleaux un peu plus loin sont beaux, et les surfeurs s’en donnent à cœur joie. Nous déjeunons donc là en contemplant le paysage ...Puis nous prenons l’autoroute pour une centaine de km jusqu’à Brisbane. Obligés de remettre la clim ! Ça faisait longtemps ! Nous trouvons facilement la concession Hippie camper, nous vidons notre barda, augmenté d’un carton de « restes » que nous allons laisser à Brisbane. Aucun problème avec le camping car, on nous rembourse les fauteuils « oubliés » sans histoire, en fait, pas grave pour 13 Aud...Nous avons appelé chez André et Lorraine, et André vient nous chercher. Et nous arrivons chez eux vers 15 h 30. Quelques courses de fruits et légumes dans un très beau magasin, « Charlie’s ». Lorraine achète même un plateau entier de mangues ! Balade dans le BWS ( Beer, Wine and Spirit), pour le champagne du 16/11/49 et quelques vins et bières locaux. Et retour à la maison pour les préparatifs d’un vrai repas depuis longtemps : un gigot d’agneau au four entouré de pommes de terres, patates douces, oignons, têtes d’ail, haricots verts ! Excellent ! ( à prononcer obligatoirement avec l’accent Australien) Et un dessert magnifique et tout aussi excellent : un Pavlova : une meringue épaisse de 6 ou 7 centimètres que Lorraine recouvre de chantilly, mangues, fraises, myrtilles, et fruits de la passion. Prévu pour 10 personnes, il est largement entamé par nous 4 ! Et enfin une soirée dont on peut profiter et se coucher à 11 heures. Lorraine prépare nos visites de demain.

Mardi 16 novembre

Premier café sur la terrasse à écouter les oiseaux. Nous partons pour une visite peu banale : en Australie, les promoteurs immobiliers créent de petites villes avec des terrains à bâtir, et proposent leurs maisons, installées dans les rues de ce nouveau quartier. Elles sont meublées, les jardins sont faits ... Et donc on peut choisir en même temps la maison et le terrain. Ici, les terrains de 400 mètres carrés coûtent le prix d’une maison de 4 chambres avec 3 salles de bains !!! Donc elles sont très rapprochées les unes des autres et le jardin ne sert quasiment que pour le barbecue ! Visite de quelques maisons, bâties tout autour de la terrasse extérieure. Beaucoup de salles de bains privées dans les chambres, avec 2 douches par cabine ! Des cuisines américaines bien sur, avec des cuisinières à 5 voire 6 feux, qui font rêver Mario. Intéressant, car les maisons chez nous ne sont pas vraiment conçues comme ça ! dans le village futur, tout est déjà prévu : commerces, écoles, terrains de sport et même la maison de retraite. Pas encore le cimetière, c’est pas bon pour le moral ! Les maisons de retraite sont de petites, et même de grandes maisons mitoyennes. Les services varient du simple entretien à des services médicalisés. Elles ont un bout de jardin privé, un garage, une terrasse...Plusieurs chambres...Nous allons chercher le père de Lorraine qui justement vit dans un de ces villages. A l’arrivée, les acheteurs paient la maison dans leur intégralité et n’ont plus à verser mensuellement que les charges d’eau et d’électricité. Les services associés sont payés par le fait que la maison se dévalue de 2% par an : au bout de 10 ans la dévaluation s’arrête et les héritiers touchent le prix de la maison à ce moment là... Bizarre ce système ! Nous allons manger au bord du port de pêche de Redcliff, des fish and chips, en l’occurrence du barramundi et des calamars, puis les mangues que nous avions apportées. Très beau marchand de poissons ! Puis nous allons prendre le café dans la maison du père de Lorraine, et il nous fait une démonstration et nous fait essayer le lance de boule : lui joue avec des boules n° 3 qui sont plus petites que celles vues sur les terrains au début de nos vacances. Puis, nous faisons en voiture le tour de cette presqu’ile, il y a beaucoup de vent et personne dans l’eau, petite balade sur un quai. Puis nous rentrons pour prépare qui le repas, qui les sacs où il faut reconditionner nos affaires. Et nous mangeons des crudités en bâtonnets avec une très bonne sauce, en goutant divers champagnes ! Puis des crevettes grillées...Et le reste de Pavlova, sous l’œil attentif de plusieurs guéckos, les petits lézards...

Mercredi 17 novembre

Départ un peu tardif, mais on est si bien sur la terrasse à siroter son café... Nous partons ensuite vers la ville, en passant par une roseraie et un très beau jardin, où il y a notamment un arbre immense avec les racines plates que j’aime bien, et qui servent à récupérer un maximum d’eau. Puis nous prenons le City cat, le bus sur la rivière qui permet d’avoir une autre vue de la ville : un mur d’escalade, des maisons anciennes avec ponton sur l’eau, et les gratte ciels de la city, 60 étages ... le tout sous un beau soleil et la chaleur de l’été : on marche à l’ombre autant qu’on peut ! On descend au terminus qui est le campus universitaire que l’on visite, en pleine période d’examens... Un vrai village, avec son marché, son fleuriste, coiffeurs, agences de voyage restaurants ... Des bâtiments anciens autour d’une cour d’honneur entourée d’un « cloitre » ! Et on mange d’excellents pizzas avec des demis (et oui, sur le campus !!!) puis nous reprenons le bateau et retournons au centre pour aller visiter les musées. Pas de chance car le musée d’art moderne est en pleins réorganisation entre 2 expositions temporaires. Et dans le musée de la ville, les œuvres sont rangées de façon complètement hétéroclites : tableaux de maitres entre des boucliers Aborigènes et des meubles en marqueterie ... Bizarre. Une belle expo sur les animaux du Queensland, sur fond musical de chants de baleine... nous revenons à la maison pour la préparation des sacs. Excellent repas préparé par Lorraine : du poulet avec une sauce chinoise ( miel, soja, épices...) Et des mangues juste à point : même Mario se régale... Très belle journée !

Jeudi 18 novembre

Sacs, pique niques, literie... Tout est rentré dans la voiture. Nous partons vers 10h30, alors que de gros nuages menacent. On prend les voies rapides pour sortir de Brisbane vers le sud. Un truc original que nous n’avions pas encore vu : la voie de gauche ( sur l’autoroute celle de droite) est réservée aux heures de pointe aux véhicules qui transportent au moins 2 personnes ( 3 sur l’autoroute), et elle est beaucoup plus fluide. Cela pour encourager le covoiturage. La police exerçant des surveillances ponctuelles ... La route ne longe pas vraiment la mer encore, la banlieue de Brisbane touche déjà les petites villes de la cote. La pluie est arrivée, nous nous baladons donc en voiture dans les gratte-ciel de la « surfers paradise »... Ce n’est pas là que nous viendrons passer nos vacances ! Quelques surfeurs, à peine à 10 mètres du rivage, pas de baigneurs, sous la pluie. On s’arrête pour la photo à la « frontière » entre le Queensland et la Nouvelle Galles du sud, encore un arrêt de notre ami James Cook, et on rajoute une heure à nos montres : tant mieux, il fera nuit moins tôt. Nous avons la chance de voir des dizaines de dauphins s’ébattre à nos pieds. Nous nous arrêtons ensuite pour manger sur une aire de pique nique abritée, car il pleut...Dans une échoppe de fruits de mer pour un kilo de petites crevettes et 4 crabes, et nous arrivons à notre camping de Byron bay où Lorraine a réservé une petite maison. 2 chambres, un salon et cuisine aménagée, une grande terrasse avec BBQ donnant sur la mer. Nous regardons avec dédain les petits Hippie camper et autres prolos du camping ! Mais ça coute quand même 220 AUD à 4 personnes pour la nuit ! Un petit tour dans le village où on prépare la fête annuelle : la schoolie’s week : tous les élèves qui ont terminé l’année scolaire et les examens, viennent faire la fête... D’ailleurs, à partir de samedi, les prix sont moitié plus élevés ! Et pourtant, personne ne pourra surement dormir. Retour sur notre terrasse pour la soirée. Dégustation de notre plateau de fruits de mer et de mangues de plus en plus délicieuses !

Vendredi 19 novembre

Ciel noir et pluie battante...Nous nous préparons pour une balade à l’intérieur des terres, car le bord de mer sous un ciel noir ne nous inspire pas... Route de campagne, jusqu’à Bangalow. Petit village, dont nous arpentons les 2 trottoirs sous la pluie...On achète des « lamminton », gâteaux « sponge » recouverts de chocolats et de coco rapé. Nous continuons la route vers la cascade de Mynion. Pique nique dans le parc. La cascade a peu d’eau, mais elle est haute de 100 mètres. Nous entamons la balade pur descendre à son pied. Forêt humide, d’autant plus qu’il va pleuvoir de façon continue toute la journée et souvent, des averses tropicales ... Et qui dit forêt humide sous la pluie, dit : litches... Autrement dit : sangsues .... Des dizaines dont on a du mal à se débarasser. Le chemin n’est pas très bien signalé, on ne sait pas si on peut faire une boucle... Au bout de près de 3 heures, on fait demi-tour... Nous sommes trempés,, et la nuit approche... On n’aura même pas vu la cascade, mais de beaux arbres, un énorme goanna...et beaucoup de sangsues. Retour direct au camping, pour douche chaude et tentative de séchage. On achète de quoi faire un BBQ, mais on est obligés de manger à l’intérieur !